Critique de la raison pure de Kant - L'espace et le temps comme formes à priori de la sensibilité (Commentaire)

Les rapports entre temps, espace et connaissance selon Emmanuel Kant dans ce commentaire de Critique de la raison pure.

Cette fiche de LePetitPhilosophe.fr, rédigée par Nicolas Cantonnet, se propose d’analyser un extrait de cette œuvre majeure de la philosophie, qui traite de l’espace et du temps comme formes à priori de la sensibilité. Une introduction en deux parties résume la vie d’Emmanuel Kant et les grandes idées émises dans Critique de la raison pure. N. Cantonnet opère ensuite une double mise en contexte : celle de la Critique dans le contexte des Lumières et de la problématique de Hume (selon qui la science est impossible), puis celle de l’extrait étudié dans le contexte de l’ouvrage. L’extrait est enfin présenté puis analysé suivant deux grands axes : la théorie de la connaissance d’une part, le temps comme forme à priori de la sensibilité d’autre part.

Table des matières de notre commentaire sur Critique de la raison pure

• Biographie d’Emmanuel Kant
• La Critique de la raison pure
• Mise en contexte
  • Les Lumières
  • La problématique de Hume
  • Situation de l’extrait étudié
• Texte
• Explication et analyse du texte
  • La théorie de la connaissance
  • Le temps comme forme à priori de la sensibilité
• Pour aller plus loin

À propos de Kant et de la Critique de la raison pure :

Emmanuel Kant (1724-1804) occupe une place capitale dans l’histoire de la philosophie. Son œuvre a permis une véritable révolution de la philosophie de la connaissance, qui a également impacté morale et esthétique, autour d’une question centrale : « Qu’est-ce que l’homme ? »
La Critique de la raison pure est sans doute son ouvrage le plus célèbre. Influencé par les idées de l’époque des Lumières, le philosophe de Königsberg a effectué, via ce livre, un tournant majeur de la philosophie de la connaissance. La Critique, en tentant de répondre à la question : « que puis-je connaître ? », a démontré que la connaissance d’un objet dépend moins de l’objet lui-même que du sujet qui le perçoit. Elle avance par ailleurs que temps et espace n’existent pas en dehors de nous, car ils font partie de la structure même de notre esprit.