Critique de la raison pure de Kant - La troisième antinomie de la raison (Commentaire)

Approfondissez votre connaissance de la célèbre Critique de la raison pure avec LePetitPhilosophe.fr !

Julien Bourbiaux vous propose ce commentaire consacré à un passage de la Critique de la raison pure de Kant traitant de la troisième antinomie de la raison. Kant ainsi que l’ouvrage sont d’abord présentés brièvement. Sont ensuite exposées les questions de base auxquelles l’œuvre tâche de répondre (en particulier : « que peut légitimement notre raison ? »), et la méthode critique de Kant, qui cherche un juste milieu entre rationalisme et empirisme ; le passage ici étudié est alors replacé dans la Critique. L’extrait en question est enfin présenté, puis analysé selon trois axes : les deux sortes de causes (celles selon la nature et celles par liberté), la vision de la liberté comme une idée purement transcendantale, et enfin, la place de la raison au fondement de la morale.

Table des matières de notre commentaire sur Critique de la raison pure

• Kant (biographie)
• La Critique de la raison pure
• Mise en contexte
  • Les questions au fondement de la philosophie kantienne
  • Une méthode critique
  • La troisième antinomie de la raison dans la Critique de la raison pure
• Texte
  • La troisième antinomie de la raison
  • Notes
• Explication et analyse du texte
  • Les deux sortes de causes
  • Cette « pure idée transcendantale » qu’est la liberté
  • La raison au fondement de la morale
• Conclusion
• Pour aller plus loin

À propos de Kant et de la Critique de la raison pure :

Emmanuel Kant (1724-1804) occupe une place capitale dans l’histoire de la philosophie. Son œuvre a permis une véritable révolution de la philosophie de la connaissance, qui a également impacté morale et esthétique, autour d’une question centrale : « Qu’est-ce que l’homme ? »

La Critique de la raison pure est sans doute son ouvrage le plus célèbre. Influencé par les idées de l’époque des Lumières, le philosophe de Königsberg a effectué, via ce livre, un tournant majeur de la philosophie de la connaissance. La Critique, en tentant de répondre à la question : « que puis-je connaître ? », a démontré que la connaissance d’un objet dépend moins de l’objet lui-même que du sujet qui le perçoit. Elle avance par ailleurs que temps et espace n’existent pas en dehors de nous, car ils font partie de la structure même de notre esprit.