Criton de Platon (Commentaire)

Plongez-vous dans le Criton de Platon avec ce commentaire de LePetitPhilosophe.fr !

LePetitPhilosophe.fr et Nicolas Cantonnet vous proposent ce commentaire complet du Criton de Platon, dialogue ayant contribué à forger la légende de Socrate. Une double introduction résume la vie de Platon et l’argument du Criton. Est ensuite présenté le personnage historique de Socrate, puis l’Apologie de Socrate, discours prononcé par le philosophe, et rapporté par Platon, lors du procès qui le condamna à mort. Les trois parties principales du dialogue sont finalement analysées dans le détail : Criton cherche à convaincre Socrate de s’évader en invoquant surtout l’opinion des gens ; Socrate explique alors pourquoi il ne faut pas se soucier de celle-ci, avant de faire intervenir les lois dans son argumentation. La conclusion, une fois repris les arguments parcourant le dialogue, s’intéresse au parallèle établi par nombre de commentateurs entre Socrate et Jésus.

Table des matières de notre commentaire sur Criton

• Platon (biographie)
• Criton
• Mise en contexte
  • Socrate
  • L’Apologie de Socrate
• Explication et analyse du texte
  • L’argumentation de Criton
  • L’opinion des gens
  • L’intervention des lois
• Conclusion
• Pour aller plus loin

À propos de Platon et du Criton :

Platon (427-347 av. J.-C.) est un philosophe grec. Disciple de Socrate, fondateur de l’Académie, il est surtout connu pour sa théorie des Idées. Afin d’exposer ses idées philosophiques au mieux, il invente une forme littéraire originale : le dialogue platonicien. Il s’agit sans doute de l’un des penseurs les plus influents du monde occidental.

Le Criton, rédigé vers 390 av. J.-C., est un dialogue de jeunesse de Platon, c’est-à-dire qui présente avant tout les idées et la méthode de Socrate en mettant celui-ci en scène. Il se déroule en prison, environ un mois après la condamnation à mort de Socrate. Criton, ami de Socrate, explique à ce dernier qu’il s’est arrangé avec le geôlier pour permettre une évasion. Socrate refuse, invoquant en particulier son amour de la justice et la cohérence de son attitude, lui qui a refusé l’exil, dernière échappatoire à la peine de mort.